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Megaban

samedi 31 janvier 2009

I'm with the band







jeudi 29 janvier 2009

Alix and I, by Danny Roberts

lundi 8 décembre 2008

Le Caravage et Saint Jean-Baptiste

On connaît bien le Caravage pour son clair-obscur dramatique, ses modèles populaires, et la sensualité latente qui émane de ses oeuvres. Cependant, on oublie parfois son goût pour la subversion, dont la série des Saint Jean-Baptiste offre un très bon exemple. Souvent comparé a Pasolini, ils partagent de nombreuses similitudes, dont le goût des jeunes hommes. Le Caravage choisit ses modèles parmi le peuple, souvent apprentis ou servants. Dans la tradition d'une nouvelle iconographie apparue avec Léonard de Vinci et Andréa del Sarto, le Saint est présenté en jeune homme à peine sorti de l'adolescence, ce qui permet d'exalter les fantasmes homophiles du peintre. Ici, le thème religieux est au service d'un érotisme subversif, mais aussi d'une réflexion métaphysique.

Caravaggio is well known for his dramatic and theatrical chiaroscuro, his famous models and the underlying sensuality that arose from his works. However, at times we forget his subversive streak, as seen on the series of paintings he did of St. John the Baptist. Oftern compared to Pasolini, they both shared numerous similarities which included a strong liking for young men. Caravaggio chose his models among the local gentry, usually apprentices or servants. Following a new iconographical subject that first appeared in the works of Leonardo da Vinci and Andrea del Sarto, Caravaggio's Baptist is also depicted as a naked young man, barely out of adolescence, which somehow glorified the artist's homoerotic fantasies. In this painting, the religious theme is overpowered by eroticism as well as by a metaphysical reasoning.

Caravage Saint Jean-Baptiste au bélier (1602)
Musée du Capitole, Rome.
John the Baptist (Youth with a Ram), Caravaggio (1602).
Musei Capitolini, Rome.

Dans ce tableau, les emblèmes traditionnels du Saint sont absents, il est reconnaissable par l'emploi de symboles du Christ, le bélier et la feuille de raisin, qui rappellent la notion de sacrifice. Ainsi, en l'absence d'une iconographie concrète, on a parfois prêté une dimension païenne au tableau, ce qui pourrait justifier la sensualité, par la distance mythologique. On a aussi prêté au jeune homme l'identité d'Isaac, en effet, le bélier rappelle celui sacrifié par Abraham, et pourrait montrer une volonté du peintre de faire cohabiter les deux testaments.
Pour le corps du jeune homme et la composition en S, le peintre s'est inspiré des ignudis (jeunes hommes nus) de Michel-Ange, sur la voûte de la chapelle Sixtine. Cependant, il se différencie et détourne les figures. Ici, le corps est puissant et charpenté, il exalte la sensualité, et non pas un idéal.

In this painting, the traditional emblems of John are missing, although it is recognizable through the symbols of Christ: the ram and grape leaves suggest the notion of sacrifice. In a way, the absence of a concrete iconographical representation often evokes a pagan quality enough to substantiate claims of its sensual and mythological nature. Another interpretation is that the young man takes the identity of Isaac by virtue of the ram which represents Abraham's sacrificial offering, indicative of the artist's desire to merge the Bible's Old and New Testaments. As for the young man's whole body and his serpentine posture, Caravaggio took great inspiration from Michelangelo's Ignudi (male nude figures) on the high-vaulted ceiling frescoes of the Sistine Chapel. However, there is a stark difference in the way he painted his nude subject. Rather than follow the ideal and abstract, he created a realistic, stronger, solidly built figure that exuded sensuality.

Caravage Saint Jean-Baptiste (1604)
Musée Nelson-Atkins, Kansas city.
John the Baptist (John in the Wilderness), Caravaggio (1604).
Nelson-Atkins Museum of Art, Kansas City

Ce Saint Jean-Baptiste, moins ambigu, inaugure la série de saints solitaires et introspectifs, qu'il peint durant son exil de Rome. L'oeuvre demeure dans la tradition entamée par le Saint Jean-Baptiste de 1602, ample draperie rouge, membres charpentés et anguleux, ombres dévorantes.
Le peintre cherche moins a représenter un érotisme violent, il exprime la solitude physique et morale de l'ermite, et futur martyr.
Il humanise le Saint en le présentant dans un moment intime, mélancolique et perdu dans ses pensées. Le tableau dégage une sombre beauté, mise en valeur par les forts contrastes du fameux clair-obscur, plus dramatique que dans le précédent.
Le corps exalté se mêle à une dimension métaphysique.

This John the Baptist has a less ambiguous tone and inaugurates the series of solitary and introspective saints that he painted during his exile in Rome. This work maintains the style introduced in the 1602 Youth with a Ram: voluminous red cloak, well-built and angular frame, enveloping gloomy shadows. The painter toned down the erotic dimension of the subject and instead, expressed the physical and moral solitude of the hermit and future martyr. He humanized the Saint by representing him in an intimate setting, melancholic and lost in his thoughts. The painting exudes a dark beauty, made possible through the strong contrasting effects of his light and dark technique that was even more dramatic than his preceding works.

Caravage, Saint Jean-Baptiste (1604)
Gallerie nationale d'art antique, Rome.
John the Baptist (John in the Wilderness), Caravaggio (1604).
Galleria Nazionale d'Arte Antica.

On retrouve ici cette sensualité exacerbée, amplifiée par l'utilisation du clair obscur. Si l'aspect charnel est très présent dans l'oeuvre du Caravage, il est ici poussé à son paroxysme.
Les violentes oppositions d'ombre et de lumière modèlent le corps, tandis que les ombres dévorantes créent des jeux sensuels sur la peau. La beauté de la chair est soulignée par une gamme chromatique chaude, d'où les tons froids disparaissent progressivement.
Le réalisme accordé à la figure religieuse désacralise le sujet, et l'écarte des representations traditionnelles du Saint en chérubin, comme on peut le voir chez Raphaël.
De plus, si Leonard de Vinci a peint avant lui Saint Jean-Baptiste en jeune homme nu, Caravage y apporte un aspect dramatique et charnel.
Dans cette série de tableaux, Caravage emploie le sujet religieux en l'individualisant.

This work evokes a heightened response to sensuality amplified by chiaroscuro. If the carnal aspect is present in Caravaggio's art, it is pushed to the limits here. The violent contrasts between shadow and light give definition to the subject's body while the dark shadows create a sensual effect on the skin. The beauty of the flesh is emphasized through the use of warm chromatic colors, where the lighter shades gradually disappear. The realism attributed to the religious figure desecrates the subject and moves away from the traditional representations of the Saint, for instance, as a cherubim as portrayed by Raphaël. Moreover, if da Vinci had painted a naked figure of Saint John the Baptist, Caravaggio brought a dramatic and carnal attributes to his. In this series of paintings, he individualized each of his work that represented the Saint.

Caravage Saint Jean-Bapstiste (1610)
Gallerie Borghèse, Rome.
John the Baptist (John in the Wilderness), Caravaggio (1610).
Galleria Borghese, Rome.

Ce tableau figure la dernière représentation d'un Saint solitaire de sa carrière.
Le réalisme est accentué, le corps harmonieux et puissant laisse place à une silhouette filiforme et presque disgracieuse.
L'adolescent est perdu dans sa rêverie, le regard vide et dans le vague. On retrouve la dimension métaphysique, il semble réfléchir au sacrifice de Christ, ainsi qu'à son propre avenir.
Pourtant, seuls de maigres attributs rappellent la nature religieuse de la scène, comme le bélier ou le bâton. On ne sait plus qui est peint, le Saint, ou une jeune homme mélancolique de l'entourage du peintre.
Caravage montre une vision subversive, entre sacré et profane, iconographie chrétienne et païenne. Le sujet religieux est détourné, pour mettre en valeur des dimensions propres au peintre.
Pour Caravage, le sujet de Saint Jean-Baptiste est un thème clé, quasi-autobiograpique, car il représentatif de son état d'esprit à différents moments de sa carrière. Il accompagne l'évolution stylistique et sémantique du peintre. On retrouvera ce thème dans sa carrière, comme dans l'execution de Saint Jean-Baptiste (1608, Malte), mais il ne fera plus office de figure isolée.

Caravaggio gave a very realistic treatment to his final representation of the solitary John the Baptist. Here, the adolescent is lost in a reverie and has an empty gaze as he looks into the void. The metaphysical aspect is also suggested; the boy seems to ponder on the tragedy awaiting Christ as well as his own. And yet, there are but a scant number of symbols (the ram and the reed cross) to prove the religious nature of the scene. It is not known who exactly the subject is, whether it is John the Baptist or simply a weary young man among the artist's entourage. Caravaggio's works display a subversive vision, merging the sacred and profane, the religious and pagan elements.
For him, St. John the Baptist as a subject was a principal theme, nearly biographical, representing his state of mind during the different stages of his career, and accompanying his stylistic and semantic evolution. This theme was also manifested in his other paintings like in The Execution of Saint John the Baptist (1608, Malta) although this piece no longer made use of just the isolated figure.

lundi 1 décembre 2008

Rather ripped




mercredi 26 novembre 2008

Les Nymphes

Toi, tu dois les aimer, les grands ciels de septembre,
Profonds, brûlants d'or vierge et trempés d'outremer.
Où dans leurs cheveux roux les naïades d'Henner
Tendent éperdument leur buste qui se cambre.

La saveur d'un fruit mûr et la chaleur de l'ambre
Vivent dans la souplesse et l'éclat de leur chair,
Et le désir de mordre est dans leur regard clair,
Dans l'étirement âpre et lassé de leur membre.

Leur prunelle verdâtre, où nagent assombris
Le reflet de la source et le bleu des iris,
A le calme accablant des lentes attirances.

On rêve des baisers qui seraient des souffrances,
Des hymens énervants et longs, les reins taris...
Ô nymphe, ô source antique aux froides transparences !

(Jean Lorrain)

Photos par Alix, the Cherry Blossom Girl

vendredi 21 novembre 2008

Louise par Margaux Motin


Sur le blog de James Bort

Louise a 4 ans ½ à tout casser.
Louise s’est glissée dans les boots un peu trop grandes de sa maman, elle a chouré les ciseaux de cuisine et s’est taillée une longue frange dans sa jolie chevelure de fée.
Sur le guéridon dans l’entrée, près des cigarettes et des clefs, elle a trouvé une paire de lunettes.C’est parfait une paire de lunettes.
Elle aurait aimé fumer la pipe, elle trouve qu’avec sa petite robe noire, ça lui aurait donné une classe folle. Mais Louise a 4 ans ½, on ne fume pas à cet âge là.
Elle a fait la grande, un peu fière, jusqu’au bas des marches, déjà qu’elle s’est pas cassée la figure, c’est pas rien nan ?
Louise, elle se regarde du coin de l’œil dans le grand miroir et elle se dit que tiens, c’est drôle quand même, elle ressemble à un dessin.
Sa silhouette toute noire et découpée comme ça, on dirait un coup de pinceau habile sur une feuille blanche. Elle a l’air d’une jolie tache d’encre en fait.
Ca lui donne envie de sauter dans les flaques de boue d’un coup.
Alors vite elle croise les jambes devant, croise les bras derrière, s’emprisonne toute seule dans son corps de grande pour ne pas risquer de se laisser aller à une quelconque bourde enfantine.
Elle voudrait regarder comme les franges et les volants de sa petite robe tournoient quand elle fait la toupie.
Elle voudrait regarder les lumières multicolores sur le mur derrière elle.Alors Louise tourne le dos, regarde dans la direction opposée, et se force à la posture des enfants sages.

Louise a 20 ans.
Elle a natté ses cheveux hauts pour dégager sa nuque pale.
Fardé ses joues du rose des premières fraicheurs de l’hiver, celui des filles gourmandes qui croquent les pommes a pleines dents.
Louise a 20 ans. A 20 ans on se joue des codes.
Elle a ourlé ses yeux de noir, cerné l’ourlet de lunettes, bordé les lunettes de sourcils sombres et curieux, soulignés les sourcils sombres et curieux d’une frange.
Et sous les contours et contours et bordures et frontières, juste le blanc. La peau.
Grâce d’une clavicule, tendresse d’une épaule.
Louise a 20 ans et à 20 ans on sait que c’est sur ces charnières charnues que repose finalement le monde.
Le reste collants, bottines, robe n’est que la gracile colonne de marbre noir qui sert à mettre en lumière en son sommet tête, bouche, clarté, charme, espièglerie.

vendredi 7 novembre 2008

Mode féminine : Le Consulat et l'Empire.

Gerard Madame Récamier (1805)

Dès la période du Directoire (1795-1799), le costume féminin se voit entièrement bouleversé, il se libère des contraintes et autres artifices. Fini les robes à paniers, les corps à baleines, les vertugadins qui entravent le corps, place à une silhouette légère, influencée par la mode anglaise et ses robes chemises . La taille remonte sous les seins, tandis que l'anticomanie se traduit par des robes d'étoffes légères, inspirées des tuniques gréco-romaines, ainsi que par de charmantes coiffures bouclées retenues par des bandeaux. Cette passion pour l'antique, s'assortit d'une mise en vogue de l'Orient. Ainsi, les dames couvrent leurs robes de gaze de châles de Cachemire très coûteux, qui se portent à l'orientale, sur les bras ou en turban. Leur préciosité traduit le goût de luxe et de sensualité des élégantes de l'epoque, ils sont signes de distinction sociale.

During the period of this regime known as the Directory (1795-1799), feminine costume took a significant shift in fashion which rid itself of constraints and other forms of artificial accoutrements on the body. Panniers/paniers (the French word for baskets, panniers are hoop frames worn as women's undergarments that support and extend the width of the skirts on the sides), heavily-boned stays, and contraptions around the bodice were abandoned in favor of a softer silhouette influenced by the fashion of the English women and their frocks. Waistlines were rather high and started just under the bust, thus creating an empire cut in dresses. Fashion was also modeled after the Classical style of the Greeks and Romans, such as the tunics and the charming hairstyles curled in soft ringlets around the face and fastened by hair ornaments. This love for antiquitiy was matched with an influence brought about by voyages to the Orient. So these ladies accessorized their diaphanous dresses with expensive shawls from Kashmir, draped in their arms or worn as a turban. These precious goods were symbols of social distinction, defining the penchant for luxury and the desire for wordly pleasures of that era.

Ingres Madame Rivière (1805)

Cette mode tend à persister sous la période du Consulat et de l'Empire (1799-1819), mais en s'assagissant. Bonaparte, qui se soucie de l'image des français, recherche une mode sans effusions ni excentricités. La sensualité et la liberté sont entravées, afin de laisser place à la décence et à la distinction. Cependant, cette démarche n'eut pas le succès espéré, car c'était sans compter le désir de contradiction de la cour.
De plus, Bonaparte, cherche à imposer la fabrication française, ainsi dès 1806, il interdit l'importation de châles et d'Indiennes, et privilegie les copies française.
Peu à peu, un écart s'installe entre le somptueux costume de cour et le vêtement de ville, plus fonctionnel et sobre. Les étoffes se font plus fines et plus claires, dans une volonté de tradition antique, et de liberté du corps, qui aspire à une certaine modernité.
La mode est dictée par les élégantes de la cour, Joséphine de Beauharnais, ou encore Madame Récamier, qui lancent un style en osmose avec l'art décoratif de l'époque, entre légèreté et désir de magnificence.

This trend prevailed under the Consulate and the Empire Period (1799-1819) though it became subdued. Bonaparte, who ruled France at the time, was concerned about the image of the French and sought a brand of fashion without the hostility and the craziness. The concepts of sensuality and freedom of dressing were hampered to give way to decency and prestige. In addition, Bonaparte imposed the restoration of the French industry, so in 1806, he banned foreign imports and promoted French goods. However, this approach did not achieve the success it wanted because it did not anticipate the Imperial Court's defiance to his authority.
Slowly, there developed a contrast between the lavish costumes of the court and the more practical and plain-looking dresses worn by the common people. As a nod to neo-classical style, the fabrics were thinner, more translucent and gave room for movement. Fashion was led by the elegant women of the court like Joséphine de Beauharnais or Madame Récamier, who launched a style that corresponded to the ornamental arts of that period and was a combination of frivolity as well as a desire for greatness.

Ingres Mademoiselle Rivière (1805)

Durant le Consulat (1799-1804), la mode du Directoire persiste encore, mais s'assagit. Ainsi, les robes se font plus décentes et respectables, en perdant transparence et fentes latérales indiscrètes, tandis que le décolleté devient plus couvrant. Le corset réapparaît sous la forme d'une sorte de soutien-gorge, le "divorce" (car il avait pour fonction d'écarter les seins.), ou le "corset à la Ninon", qui rappelle le corps à baleines, mais plus souple.
Les manches, sont soient longues et resserrées (parfois terminées par de sortes de mitaines), soient courtes, et réchauffées par de longs gants. On superpose parfois sur les robes une sorte de corsage, le "canezou" (corsage court en mousseline.), ou un "spencer" (veste à col et revers, qui se termine sous les seins.), échappé du vestiaire masculin.
L'Orient est toujours en vogue, grâce aux turbans, et aux châles colorés et précieux, qui réchauffent et illuminent la tenue.

During the Consulate Period (1799-1804), the fashion of the Directory still existed but was somewhat downplayed. The dresses became more decent and respectable-looking; the indiscreet slits and flimsiness of the clothing disappeared and the décolleté became less revealing. The corset reappeared like an underwear brassiere known either as the "divorce" (because its purpose was to lift and separate the breasts) or the "Ninon corset", which was a slightly stiffened and more relaxed version. The sleeves were either long and narrow (often paired with some sort of mittens) or short and paired with long gloves. The dresses were often worn with outerwear tops such as the "canezou" (short muslin top) or the "spencer" jacket (a very fitted top coat cropped up to the bustline that is sometimes collarless or with a flat or standing collar) that evolved from men's clothing.

Gros Madame Boyer (1800)


La mode des débuts de l'Empire (1805-1819), est marquée par une ligne plus nette et resserrée. Ainsi, le corsage est plus moulant, tandis que la longue tunique perd sa traîne. Les robes se font plus ornées, ainsi rubans et volants réapparaissent sur le bas des robes, les manches sont ballonnées et plus amples. Le châle de cachemire garde son immense succès, mais d'autres accessoires en vogue apparaissent, comme les pèlerines, les fichus, ou encore les collerettes, qui réchauffent les sorties en ville. La légèreté des robes favorise l'apparition de douillettes, manteaux plus sombres et ouatinés qui suivent la ligne de la robe.

Les modes de l'Orient et de l'antique se feront progressivement plus discrètes, pour laisser place a un intérêt grandissant pour la Renaissance et la littérature historique, qui inspirera le costume Romantique, dès la fin de l'Empire.

Fashion during the early onset of the Empire Period (1805-1819) is marked by narrow and clean lines with form-fitting tops and long, drapey tunics minus their trains. The dresses were more ornate with ribbons and had flounce on the bottom part of the dresses and had fuller and puffed-up sleeves. The cashmere shawls remained hugely popular yet other accessories also came in vogue, like the capes, kerchiefs or ruffles and frills that provide warmth when going about town.
The lightness of the dresses favored the introduction of snug and dark and quilted coats that follow the lines of the dresses.
Oriental and classically inspired touches gradually became less visible and gave way to a growing interest in the Renaissance and historic literature which would the inspire the Romantic style at the end of the Empire regime.